Qu’est-ce que la loi de Hofstadter ? Gestion du temps

La vie est courte et les journées ne comportent que 24 heures. Il est donc impératif de pouvoir s’organiser le plus possible. En la matière, il existe beaucoup de théories de gestion du temps ; Aujourd’hui, découvrons la loi de Hofstandter (Douglas Hoftstadter a obtenu le prix Pulitzer en 1980 pour le livre “Gödel, Escher, Bach : Les Brins d’une Guirlande Éternelle” et est un universitaire américain).

Le concept de la loi de Hofstadter ou loi de glissement de planning

Appelée autrement la loi de glissement de planning, la loi de Hofstadter est par définition une loi empirique qui se fonde sur le constat “qu’il faut toujours plus de temps prévu pour effectuer une tâche donnée”. Ce fait est d’ailleurs valable même si l’on tient compte de la loi de Hofstadter et que l’on applique des règles d’anticipation. Cela signifie qu’en gestion du temps, nous avons toujours tendance à sous-évaluer fortement le temps nécessaire à la réalisation d’un travail. En pratique, pour une tâche inférieure à deux heures, nous avons tendance à sous-évaluer le temps nécessaire de 20% et celle-ci peut atteindre 50% dès lors que la tâche sure plus de deux heures. Cette mauvaise évaluation a pour conséquence de générer du stress et des retards, ce qui peut être gênant pour certaines activités, par exemple lorsque l’on est chef d’entreprise et que l’on entreprend seul.

C’est donc une technique conceptuelle qui permet de réduire le stress, enlever de la démotivation et favoriser l’encouragement au détriment du découragement.

Intérêt et méthode de la loi de Hofstadter

En appliquant la loi de Hofstatder, on peut plus facilement estimer de façon plus précise et plus pertinente le temps nécessaire à la réalisation d’une tâche et anticiper d’éventuels retards grâce à des zones tampon? On garde évidemment, et c’est l’essence même du concept, la maîtrise de son temps.

En pratique, afin d’exploiter au mieux la loi de Hofstadter, il faut adopter certains réflexes au jour le jour :

  • Prévoir plus de temps que celui prévu initialement. Ainsi, si une tâche dure en moyenne deux heures, il faut prévoir 20% de temps en plus. Au-delà de deux heures, il faut prévoir 50% de plus. Lorsqu’il s’agit de traiter des projets, l e mieux est d’appliquer un coût pour aléas (15% à 20% supplémentaires en jours et en euros) ;
  • Il faut subdiviser le temps en micro-tâches d’une durée plus précise pour obtenir un prévisionnel plus fiable ;
  • il est nécessaire de faire des bilans très régulièrement pour ajuster les prévisions initiales ;
  • Commencer dès que possible sans remettre à plus tard (pas de procrastination afin de ne pas accumuler de retard) ;
  • Prévoir des zones tampons pour absorber des imprévus et garder une marge de manœuvre. Ce qui, en pratique, veut dire que si vous devez terminer une réunion à 15h, n’en prévoyez pas une autre avant 15h30.

Le temps est une donnée abstraite et perçue différemment selon les individus, prenez-en la mesure ! Pour plus d’informations sur la réalité temporelle, regardez la vidéo d’Etienne Klein 🙂

X.D

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