Qu’est-ce que le divertissement ?

Voilà un petit titre d’article qui pourrait avoir un côté provocateur si l’on prend le sujet comme l’action de se divertir ou de divertir les autres. On qualifie et définit généralement simplement le divertissement est une distraction. La question serait rapidement traité par un dictionnaire mais le divertissement pose d’autres questions, à la fois personnelles et sociétales. Petit tour d’horizon de la question.

Les définitions du divertissement

En pratique, on retrouve la notion de divertissement principalement dans les arts comme la musique, le cinéma, le théâtre, mais aussi en droit des successions. Ainsi, sur ce dernier point, le divertissement peut être commis par un héritier,un successible ou un époux pour soustraire une partie de la succession ou de la communauté (L’ancien article 1477 du Code Civil). Cette définition particulière retrouve l’origine réelle de la notion de divertissement. Divertir, c’est aussi détourner le cours d’une pensée ou d’une action et c’est probablement ici l’occasion d’évoquer les causes provoquant cela 🙂

Comment se divertir ?

Le divertissement dans la dernière définition a un caractère subi. Par exemple, lorsque vous êtes en train de lire un livre par divertissement, vous pouvez également être diverti par un événement extérieur, un bruit, l’interpellation d’une personne de votre entourage… Pour bien se divertir dans les arts particulièrement, le mieux est de prendre ses dispositions pour créer le temps nécessaire au divertissement. Après tout, participer à un concert se prépare à l’avance et se vit pleinement le jour J. Voir à ce propos notre article sur la manière de garder ses tickets de concert par exemple.

Une sacralisation du temps de divertissement au cours de la journée semble salutaire. Lorsque vous vous adonnez au plaisir des petites passions liées à ces notions artistiques, ne faites que cela pour en profiter pleinement.

Proposer du divertissement aux autres

Voilà une chose peu aisée que de proposer du divertissement aux autres. Les artistes précédents, lors de concerts, d’opéras, de ballets, de théâtre proposent du divertissement et le font de manière professionnelle. C’est une belle pression individuelle que de se mettre en scène par exemple pour les autres. Dans ce cas précis, les spectateurs souscrivent en théorie au divertissement. Il est en effet tellement simple d’ignorer les autres dès lorsque l’on est soi-même dans ses idées ou actions. C’est aussi très délicat pour les spectacles de rue qui doivent dans ce cas, de manière presque illégitime, appeler le spectateur et le divertir d’abord de ses pensées et actions (par exemple aller d’un point à un autre en marchant) et lui proposer ensuite un réel divertissement consenti.

Si vous divertissez, faites le pour le bien de l’autre 🙂

X.D

N.B. : Conseil de lecture si vous ne l’avez pas fait : l’excellent livre de Jean Giono, “Un roi sans divertissement”.

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