La formule de politesse de courrier : Exemples rédigés

Si vous avez l’intention de rédiger un courrier, que ce soit pour une administration, une société ou même un ami, il est parfois difficile de la terminer correctement alors même que son commencement n’est pas simple non plus. La formule de politesse représente pour bon nombre d’entre nous une difficulté en ce sens que la tournure de phrase choisie ne semble pas toujours adéquate. De même, il faut bien le dire, la formule de courtoisie, pour autant qu’elle relève des exigences de l’étiquette, s’émancipe difficilement d’un système auquel, en France, on reste très attaché. Pour certain(e)s, cela fait partie du savoir-vivre en société.

Choisir une formule de politesse en fonction du destinataire du courrier

On n’écrit pas à un ministre, à un directeur de société, à un collaborateur ou à un client nécessairement avec ces formules lapidaires auxquelles on souscrit plus volontiers dans les correspondances amicales. Dans de nombreux cas, en effet, la formule finale adhère très explicitement au système de l’étagement social et à ses conventions, y compris d’ailleurs dans les mails. La formule prend tout son sens dans le dénouement des réponses le plus souvent. D’ailleurs, qu’il s’agisse vis-à-vis du destinataire de gratitude, de dévouement, de respect, d’autorité ou d’intérêt, l’exercice final marque en quelque sorte le sceau de l’ensemble du contenu.

Dans une entreprise par exemple, les nuances sont très perceptibles dès lors que vous parlez d’égal à égal, à votre chef ou a un subordonné. C’est même étonnant parfois de constater ce résidu de vernis de société dans des entreprises et sociétés qui se réclament pourtant de l’économie nouvelle. Idéalement, puisque nous sommes sur du courrier, la formule lapidaire employée dans les mails comme “Bien cordialement” ou “Cordialement”, sorte d’arrivage tardif des formules lapidaires écrites anglo-saxonne comme “Best regards” ne suffit plus lorsque vous rédigez une lettre de candidature ou un courrier d’excuses par exemple.

Exemples de formules de politesse écrites sur courrier possibles

Voici plusieurs cas de figure de formules de politesse imposées que l’on peut rencontrer lors d’une correspondance :

  • Si vous vous adressez à un organisme, une société à qui vous vous adressez de manière anonyme (par exemple les URSSAF, les Impôts, etc.), la formule de courtoisie choisie pourra simplement être : “Je vous prie, Madame, Monsieur, d’agréer l’expression de mes salutations distinguées” ;
  • Si vous vous adressez en revanche à un fournisseur par exemple, vous pourrez plus à propos choisir Madame ou Monsieur en reprenant la même formule ;
  • Si, d’une certaine manière, vous avez le sentiment de vous adresser à un égal, un collègue ou un confrère par exemple, vous pourriez ajouter une formule plus cordiale : “Je vous prie de recevoir, che(è)r(e) Madame/Monsieur, l’assurance de mes sentiments dévoués ;
  • Si vous vous adressez à un avocat, le “Je vous prie de croire, Maître/cher Maître, à l’assurance de mes sentiments les meilleurs ;
  • Si c’est un procureur : “Veuillez agréer, Monsieur/Madame le/la procureur(e) de la République, l’assurance de ma haute considération ;
  • Si c’est un président de tribunal, préférez “Vous remerciant de l’attention que j’ai l’honneur de vous solliciter, je vous prie d’agréer, Madame/Monsieur le/la Président(e), l’expression de ma haute considération ;
  • Pour un maire, “Veuillez agréer, Madame, Monsieur le Maire, l’assurance de ma parfaite considération” ;
  • Pour le Président de République, “Je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de mon profond respect”.

Retenez que pour être efficace, il est bon que la formule de politesse conclusive se détache du paragraphe qui la précède.

X.D

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